FESTIDOC

Alain Resnais use du mouvement de caméra pour remonter la chaîne de fabrication du plastique. LE CHANT DU STYRÈNE est un film commandé par le groupe Pechiney et on peut se demander comment l’entreprise de pétrochimie a réceptionné le film. Les commentaires écrits par Raymond Queneau ne manquent effectivement pas d’ironie, encore moins de poésie.

Dans LES GLANEURS ET LA GLANEUSE, Agnès Varda promène sa caméra aux antipodes, là où les marchandises meurent. Elle nous introduit au monde de la récup’ en dressant les portraits de ceux qui, pour différentes raisons, n’ont pas la même définition du déchet.