la Compagnie des Mascarons présente à Censeau au Théâtre Charles Vauchez :
A coeur ! A corps ! A coups ! A cris 4 pièces de Courteline.
Renseignements et réservations : 03 84 51 35 79 – 03 84 51 34 82.
Venez nombreux passer une bonne soirée théâtrale !
COURTELINE
(1858-1929), de son vrai nom Georges Moinaux, était le fils de Jules Moinaux, humoriste et auteur dramatique.Après son service militaire, Courteline devint fonctionnaire au ministère des Cultes. Ces deux expériences allaient lui fournir ses principales sources d’inspiration littéraire. Il passa quatorze ans dans la fonction publique, à observer ses collègues tout à loisir avant que le succès de ses œuvres ne lui permette de se consacrer exclusivement à l’écriture.Dans ses premiers ouvrages, comme les gaietés de l’Escadron (1886) ou Lidoire (1891), Courteline s’amusa à tourner en dérision l’Armée, puis il s’attaqua naturellement aux employés de bureaux et aux bureaucrates, comme c’est le cas dans Messieurs les Ronds- de –Cuir (1893), Monsieur Badin (1897). La mentalité est l’attitude des petits bourgeois firent également les frais de sa verve satirique, servie par un style admirable. Courteline fut l’auteur de nombreux autres récits et de nombreuses pièces qui sont autant de croquis pertinents, saisis sur le vif mais sans vrais méchanceté, de tel ou tel milieu social. Citons à titre d’exemple, des œuvres comme Un Client Sérieux (1896) ou Les Balances (1901), consacrées au milieu de la justice, des tribunaux, mais aussi La Peur des Coups (1894), La Paix chez Soi (1903), Les Boulingrin (1898).
CHOIX DES PIECES
Après avoir lu l’œuvre de Courteline, nous avons retenu 4 pièces en un acte, Monsieur Badin, la peur des coups, gros chagrin et Les Boulingrin pour la réalisation d’un spectacle.
Dans Monsieur Badin, l’auteur s’attache à mettre en scène l’univers de l’administration avec une verve satirique.
Dans les Boulingrin, gros chagrin, la peur des coups Georges Courteline, s’attache à présent à dépeindre dans un style enlevé, les travers de la petite bourgeoisie, les tracas de la vie quotidienne et sentimentale.
Plus d’un siècle après les deux sujets traités restent toujours d’actualité. Ils peuvent se transcrire aisément dans une période contemporaine. Nous situerons les deux pièces dans les années cinquante soixante.
NOTRE PARTI PRIS
Dans Monsieur Badin
– Réécrire le rôle du Directeur pour 6 personnages : Six directrices (la femme ayant à notre époque accès à tout poste dans la hiérarchie du monde du travail).
– L’intérêt du choix de six Chefs de Service ajoute un poids supplémentaire à la pression, aux soumissions supportées par Monsieur Badin devant ses supérieurs.
Dans Les Boulingrin
– Appuyer la pathologie, les couleurs des personnages dans le jeu.
– Rester constamment dans un rythme endiablé.
– Le texte pousse au délire, à la folie (les personnages sont déjantés)
– Nous trouverons une progression dans la folie jusqu’à l’agression physique du parasite social.
– Final dans un bruit d’explosion dans la fumée et le sang !
Dans La peur des coups, Gros chagrin
– Appuyer la pathologie, les couleurs des personnages dans le jeu.